Petite histoire1

La page histoire
Rose, native de St Felix 16, a toujours été passionnée par les chèvres. Stage, formation et emploi de chèvriére l’ont conduite en Deux-Sèvres, Allier (1977 photo 1) , Alpes de Haute Provence (Carmejane école de berger chèvrier Dignes), Drôme, Hérault et Charente (BTA au CFPPA de l’Oisellerie).
Rose a élevé ses premières chèvres à partir de 1981, en 1982 nous sommes venu habiter à Rioux-Martin.
1987, Rose est officiellement agricultrice, avec 44 chèvres, quelques ha en fermage et nous construisons l’ensemble de nos bâtiments d’exploitation (chèvrerie, grange et fromagerie). En 1989, mes parents prennent leur retraite, et nous donne une dizaine d’hectares (mon frère poursuit l’activité de mes parents), pour faire vivre notre projet.
En 1989 nous adhérons à une ASA irrigation qui se constitue pour créer une retenue collinaire et un réseau d’irrigation. L’irrigation sécurise la production de fourrage et permet d’imaginer une deuxième production. Quelques noyers sont déjà présent sur une parcelle. Ces arbres d’une douzaine d’années sont handicapés par les sécheresses estivales déjà bien marquée en 1987 et 1988. L’arrivée de l’irrigation permet à ces arbres de croitre et de donner des noix. Cette expérience donne envie de continuer à planter.
Quatre hectares sont plantés entre 1991 et 1994, l’adhésion à une coopérative assure la vente des noix.
En 1988 Rose élève 44 chèvres , l’effectif passe à 56 après 1995. Quelques hectares en fermage augmentent la SAU et permettent d’être autonome pour la production de fourrage.

Des journées portes ouvertes, visites organisées en, solo ou avec Bienvenue à la ferme, les années 90 sont riches en animations aidant à développer l’activité.
J’ai eu une double activité, qui prend fin début 1996. A partir de ce moment nous sommes tous les deux a plein temps (plein temps de paysan qui compte double !!!).
Rose transforme en fromage la totalité du lait produit par les chèvres (40à 45 000 litres par an), et nous vendons 80 % de la production sur les marchés, le reste alimente restaurants, crémerie, et magasins.
Nous arrivons à vivre avec cette structure agricole très petite, à condition de commercialiser en circuit-court l’ensemble de la production. L’expérience de la vente, la clientèle des marchés et la nécessité de maitriser le prix de vente des noix me conduit a vendre moi-même la récolte de noix (l’adhésion à la coop interdit la vente directe).
En 1999, 2000 et 2003 je plante 1.3 ha de châtaignier.
En 2004 le projet d’augmenter un peu la surface cultivée et d’améliorer le parcellaire morcellé par la reprise de 5.5 ha en 4 parcelles disséminée au milieu de nos terres est bloqué définitivement par le maire de Rioux-Martin. Ces terres sont louées par la commune de Rioux-Martin.
Augmenter un peu la surface cultivée devient vital (au sens propre du terme), en 2013 nous achetons 9 ha à mon frére.
2014 à 2020
Les nouvelles parcelles permettent d’améliorer la production de fourrage et de planter des châtaignier et des noyers.
En 1987 j’avais planté des haies, mais la surface disponible trop faible avait stoppé cet élan. Les nouvelles plantations sont réalisées en incluant des haies dans un cadre global de réflexion sur la biodiversité. D’autres productions fruitières sont mises en place ( pommes, fruits à noyaux, kiwis et autres).